jeudi 4 juillet 2013

Après le réglement du conflit entre correcteurs





La correction  du baccalauréat a effectivement démarré


Les travaux de correction des épreuves du baccalauréat, session de juin 2013, ont démarré effectivement le mercredi 3 juillet 2013. Ce fut le cas, par exemple, dans le centre de correction du collège d’enseignement général de Gbégamey.


Contrairement aux années précédentes, les véhicules et les motos qui longent la rue pavée passant devant le Ceg Gbégamey, ne permettent pas  de constater que dans le centre de correction, les travaux entrant dans le cadre de la correction des copies du baccalauréat, ont effectivement démarré. C’est une fois entrée dans le centre qu’il est loisible de remarquer un nombre impressionnant de motos sur le parking de ce collège. Signe de la présence des correcteurs. Au balcon du bâtiment situé derrière le  parking, des enseignants font le pied de grue. Il s’agit des correcteurs remplaçants, qui prient pour qu’une éventuelle indisponibilité de correcteur titulaire leur permette de prendre la place. Quelques uns auront peut-être cette chance mais d’autres doivent confier leur attente au sort.

Dans la cour du Ceg Gbégamey, règne une ambiance de calme absolu entrecoupée  par les va-et-vient de correcteurs, de présidents de sous commissions et de superviseurs chacun vaquant à quelque occupation pour contribuer au bon déroulement des corrections. Dans les différents ateliers de correction, l’heure est à la confrontation des idées sur les corrigés-types. Ainsi, durant la première journée de la correction, les correcteurs se sont appropriés les corrigés-types et les ont validés avant de se pencher sur les copies à corriger. Une tâche, en somme, difficile. Selon les matières, les corrections proprement dites démarreront, au plus tard, ce matin. Elles peuvent durer de deux à six  jours. Ce sont les copies des candidats de la série littéraire pour les épreuves de français et de philosophie et celles de mathématique pour les séries scientifiques qui donnent souvent de fil à retordre aux correcteurs. Il arrive que certains correcteurs, conscients de la difficulté de ces catégories de copies, n’osent s’y hasarder en cherchant de fausses excuses, même s’ils sont dans les ateliers concernés par la matière scientifique.

Dans son bureau,  le superviseur général du centre de correction de Gbégamey, Siaka Massou qui est assisté par ses trois adjoints, reçoit à tour de rôle, les présidents des sous-commissions. La principale préoccupation est le remplacement d’un correcteur absent. Tous les cas de figure se présentant sont automatiquement réglés suivant les normes et principes en vigueur. Devant le bureau, se trouve également un professeur certifié de mathématique venus de Porto-Novo pour  poser son problème avec document à l’appui. Il ne comprend pas pourquoi cette année, son nom ne se trouve pas parmi les correcteurs alors qu’il a corrigé les copies l’année passée. Après quelques échanges avec le superviseur général, il s’est rendu compte qu’il doit s’inscrire sur la liste des correcteurs remplaçants avec le ferme espoir de trouver une place libre. 

Le bruit infernal du groupe électrogène qui est en cours de réparation, pour pallier les  coupures éventuelles d’électricité détonne dans  le silence ambiant. C’est dans cette ambiance que les travaux de la correction des copies des candidats ont effectivement démarré au centre de Gbégamey. La petite querelle de génération entre enseignants qui a retardé le démarrage des travaux semble conjuguée au passé. Bientôt, candidats et parents seront délivrés, car les corrections feront place aux travaux de secrétariat qui déboucheront sur la proclamation des résultats.  Croisons les doigts, l’heure est à la prière.

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