La correction du baccalauréat a effectivement démarré
Les travaux de
correction des épreuves du baccalauréat, session de juin 2013, ont démarré effectivement le mercredi 3 juillet 2013. Ce fut le cas, par exemple, dans le centre de correction du collège
d’enseignement général de Gbégamey.
Contrairement aux
années précédentes, les véhicules et les motos qui longent la rue pavée passant
devant le Ceg Gbégamey, ne permettent pas de constater que dans le centre de correction,
les travaux entrant dans le cadre de la correction des copies du baccalauréat,
ont effectivement démarré. C’est une fois entrée dans le centre qu’il est
loisible de remarquer un nombre impressionnant de motos sur le parking de ce
collège. Signe de la présence des correcteurs. Au balcon du bâtiment situé derrière
le parking, des enseignants font le pied
de grue. Il s’agit des correcteurs remplaçants, qui prient pour qu’une
éventuelle indisponibilité de correcteur titulaire leur permette de prendre la
place. Quelques uns auront peut-être cette chance mais d’autres doivent confier
leur attente au sort.
Dans la cour du Ceg
Gbégamey, règne une ambiance de calme absolu entrecoupée par les va-et-vient de correcteurs, de présidents
de sous commissions et de superviseurs chacun vaquant à quelque occupation pour
contribuer au bon déroulement des corrections. Dans les différents ateliers de
correction, l’heure est à la confrontation des idées sur les corrigés-types. Ainsi,
durant la première journée de la correction, les correcteurs se sont appropriés
les corrigés-types et les ont validés avant de se pencher sur les copies à
corriger. Une tâche, en somme, difficile. Selon les matières, les corrections
proprement dites démarreront, au plus tard, ce matin. Elles peuvent durer de deux
à six jours. Ce sont les copies des
candidats de la série littéraire pour les épreuves de français et de
philosophie et celles de mathématique pour les séries scientifiques qui donnent
souvent de fil à retordre aux correcteurs. Il arrive que certains correcteurs,
conscients de la difficulté de ces catégories de copies, n’osent s’y hasarder en
cherchant de fausses excuses, même s’ils sont dans les ateliers concernés par
la matière scientifique.
Dans son bureau, le superviseur général du centre de
correction de Gbégamey, Siaka Massou qui est assisté par ses trois adjoints, reçoit
à tour de rôle, les présidents des sous-commissions. La principale
préoccupation est le remplacement d’un correcteur absent. Tous les cas de
figure se présentant sont automatiquement réglés suivant les normes et
principes en vigueur. Devant le bureau, se trouve également un professeur certifié
de mathématique venus de Porto-Novo pour poser son problème avec document à l’appui. Il
ne comprend pas pourquoi cette année, son nom ne se trouve pas parmi les
correcteurs alors qu’il a corrigé les copies l’année passée. Après quelques
échanges avec le superviseur général, il s’est rendu compte qu’il doit
s’inscrire sur la liste des correcteurs remplaçants avec le ferme espoir de
trouver une place libre.
Le bruit infernal du
groupe électrogène qui est en cours de réparation, pour pallier les coupures éventuelles d’électricité détonne
dans le silence ambiant. C’est dans
cette ambiance que les travaux de la correction des copies des candidats ont
effectivement démarré au centre de Gbégamey. La petite querelle de génération
entre enseignants qui a retardé le démarrage des travaux semble conjuguée au
passé. Bientôt, candidats et parents seront délivrés, car les corrections
feront place aux travaux de secrétariat qui déboucheront sur la proclamation
des résultats. Croisons les doigts,
l’heure est à la prière.
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