jeudi 28 mars 2013

Formation des formateurs en cuisine et service bar-restaurant





Pour booster le secteur hôtelier et restauration au Bénin


 L’hôtel Flamboyant abrite, depuis lundi 25 mars 2013, la formation des formateurs en cuisine et service bar-restaurant. Une formation qui permet d’améliorer l’accès des travailleurs informels dans le secteur, maximiser les opportunités de revenu et d’emploi dans le secteur hôtelier et touristique du Bénin.


Cette formation des formateurs en cuisine et service bar-restaurant s’inscrit dans le cadre du programme High impact tourism training (Hitt) qui est financé par  l’Union européenne et mise en œuvre par le Snv avec pour partenaire le Fonds de développement de la formation professionnelle continue et de l'apprentissage (Fodefca) et de l’Ong Eco-Bénin. Le programme Hitt qui couvre 7 pays dont 4 pays africains, ambitionne contribuer à une croissance économique durable et adaptée au contexte des groupes défavorisés dans les pays les moins avancés à travers le développement et l’implémentation d’un système de formation professionnelle intégrée et orientée visant les acteurs de l’économie informelle du secteur touristique. 


Cette formation qui a réuni 18 formateurs du public comme du privée de Cotonou a permis d’aborder les questions relatives à la cuisine, l’hygiène en cuisine, la réalisation des recettes, la mise en place d’une table et du buffet et les différentes techniques de débarrassage. Au cours de cette séance de formation, la pratique a pris le pas sur la théorie. Pour l’une des formatrices-stagiaires, du Lycée technique de l’enseignement familiale et social, Hervée Adda, cette formation axée surtout sur la pratique, a permis de mieux maîtriser les méthodologies appropriées pour la transmission du savoir aux jeunes. « C’est une bonne opportunité pour nous, car nous venons de recevoir les armes nécessaires pour apprendre aux apprenants à avoir la main sur le terrain », a-t-elle ajouté.
En se basant sur la méthodologie, Dacum, un acronyme anglais signifiant Developing ACUrriculuM,  les participants ont été édifiés suivant 4 modules avec des cibles biens identifiés. Il s’agit, des jeunes diplômés sans emplois sur les services de bar et restaurant, les cuisiniers diplômés sans emplois ou en activités en cuisine, les serveurs occasionnels  en service, et les tenanciers de gargotes, cantines et petits maquis. Les formateurs qui sont actuellement à l’école de la qualité jusqu’au samedi prochain, sont appelés à impacter les acquis de ce réglage professionnelle sur les 1 000 bénéficiaires qui seront bientôt formés, toujours, dans le cadre du programme Hitt. « Cette formation est une bonne chose. Elle nous a permis de gagner un plus, ce qui nous permettra de bien encadrer les jeunes que nous auront à  former », a confié, l’un des formateurs-stagiaires du Lycée technique d’enseignement familiale et social, Xavier Padonou.



Coopération Interuniversitaire





3 universités privées formalisent leur partenariat avec l’Uac


Le recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, Brice Augustin Sinsin, a signé le jeudi 28 mars 2013, à la salle des actes du rectorat, avec le président de l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ucao), Pierre Ablé Dago, le directeur de l’Institut supérieur Fopase, Cossi Roland Dogblé et  celui de l’Institut supérieur de gestion (Iseg), Miftaou Fatoké, un accord cadre  de partenariat. Un accord qui formalise désormais, les relations entre ces 3 universités privées et l’Université d’Abomey-Calavi.
Le recteur Brice Sinsin et les 3 responsables des universités privées du Bénin


Lecture du contenu des accords cadres ainsi que la pose des paraphes, sont les instants forts qui ont  scellés, les nouvelles bases d’une coopération gagnant-gagnant entre l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) et les 3 universités privées que sont, l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ucao), l’Institut supérieur Fopase et l’Institut supérieur de gestion (Iseg). Le recteur de l’Uac, Brice Augustin Sinsin a promis que son université offrira aux universités privées signataire de cet accord, ce qu’elle a, tout en espérant que les autres universités privées rentreront dans la danse. « Sans vous, en réalité, saurait été pire », a-t-il renchéri.

Le recteur de l'Université d'Abomey-calavi, Brice Augustin Sinsin



En brossant quelques pans de ce nouvel accord qui lie l’Uac aux 3 universités privées, Brice Sinsin a indiqué qu’il permettra de répondre aux besoins comme, les enseignements donnés dans ses universités soient validés par l’Université d’Abomey-Calavi. En outre, cet accord cadre facilitera également la mobilité entre les apprenants, la possibilité d’inviter les enseignants de l’Uac à s’engager à aider les universités sœurs, travailler ensemble dans tous les domaines, et promouvoir également la mobilité des enseignants et des chercheurs.

Le recteur Brice Sinsin et ses deux vice-recteur, Maxime da Cruz et Souaïbou Farougou


Selon le président de l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ucao),  Pierre Ablé Dago, la signature de cet accord illustre à merveille une mise en confiance. « Il y a 6 ans, j’avais adressé une correspondance à l’Uac qui est restée sans suite. Aujourd’hui, les choses ont changé avec le temps et voici que la main tendue est venue de l’Uac même », a-t-il confié.  Cette coopération, a insisté Pierre Ablé Dago,  est fondamentale pour nous.  Abondant dans le même sens, le directeur de l’Institut supérieur Fopase, Cossi Roland Dogblé a exprimé sa satisfaction. Et d’ajouter : « La porte étant entre-ouverte entre temps, maintenant, elle est complètement ouverte. Nous formons pour le même pays, les mêmes citoyens ».

Pour le directeur de l’Institut supérieur de gestion (Iseg), Miftaou Fatoké, il n’est pas possible d’avoir une université privée de qualité sans une université référence. « Nous sommes tous engagé dans un même bateau. Nous promettons de jouer notre partition », a-t-il conclu.

Formation des formateurs en cuisine et service bar-restaurant




Pour booster le secteur hôtelier et restauration au Bénin


 L’hôtel Flamboyant abrite, depuis lundi dernier, la formation des formateurs en cuisine et service bar-restaurant. Une formation qui permet d’améliorer l’accès des travailleurs informels dans le secteur, maximiser les opportunités de revenu et d’emploi dans le secteur hôtelier et touristique du Bénin.


Cette formation des formateurs en cuisine et service bar-restaurant s’inscrit dans le cadre du programme High impact tourism training (Hitt) qui est financé par  l’Union européenne et mise en œuvre par le Snv avec pour partenaire le Fonds de développement de la formation professionnelle continue et de l'apprentissage (Fodefca) et de l’Ong Eco-Bénin. Le programme Hitt qui couvre 7 pays dont 4 pays africains, ambitionne contribuer à une croissance économique durable et adaptée au contexte des groupes défavorisés dans les pays les moins avancés à travers le développement et l’implémentation d’un système de formation professionnelle intégrée et orientée visant les acteurs de l’économie informelle du secteur touristique. 



 Vue partielle des participants
 

Cette formation qui a réuni 18 formateurs du public comme du privée de Cotonou a permis d’aborder les questions relatives à la cuisine, l’hygiène en cuisine, la réalisation des recettes, la mise en place d’une table et du buffet et les différentes techniques de débarrassage. Au cours de cette séance de formation, la pratique a pris le pas sur la théorie. Pour l’une des formatrices-stagiaires, du Lycée technique de l’enseignement familiale et social, Hervée Adda, cette formation axée surtout sur la pratique, a permis de mieux maîtriser les méthodologies appropriées pour la transmission du savoir aux jeunes. « C’est une bonne opportunité pour nous, car nous venons de recevoir les armes nécessaires pour apprendre aux apprenants à avoir la main sur le terrain », a-t-elle ajouté.

En se basant sur la méthodologie, Dacum, un acronyme anglais signifiant Developing ACUrriculuM,  les participants ont été édifiés suivant 4 modules avec des cibles biens identifiés. Il s’agit, des jeunes diplômés sans emplois sur les services de bar et restaurant, les cuisiniers diplômés sans emplois ou en activités en cuisine, les serveurs occasionnels  en service, et les tenanciers de gargotes, cantines et petits maquis. Les formateurs qui sont actuellement à l’école de la qualité jusqu’au samedi prochain, sont appelés à impacter les acquis de ce réglage professionnelle sur les 1 000 bénéficiaires qui seront bientôt formés, toujours, dans le cadre du programme Hitt. « Cette formation est une bonne chose. Elle nous a permis de gagner un plus, ce qui nous permettra de bien encadrer les jeunes que nous auront à  former », a confié, l’un des formateurs-stagiaires du Lycée technique d’enseignement familiale et social, Xavier Padonou.



Sécurité intérieur et maintien de la paix



Les rideaux sont tombés sur le 10e stage

L’ambassade de France au Bénin, Jean-Paul Monchau, a assisté le jeudi 28 mars 2013,  à la clôture du 10e stage de l’Unité judiciaire pour la sécurité intérieure et le maintien de la Paix (Ujsimp) dispensé au Centre de perfectionnement de la police judiciaire (CPPJ) à Porto-Novo.

Une formation transnationale

Durant ce stage, qui s’est déroulé du 4 février au 28 mars, 22 participants, issus de six pays d’Afrique francophone (7 Béninois, 3 Togolais, 3 Burkinabè, 3 Nigériens, 3 Sénégalais, 3 Guinées) ont acquis des connaissances et des savoir-faire techniques complémentaires qui leur permettront d’intervenir dans des domaines divers et variés. Ont ainsi été formés des trinômes nationaux de directeurs opérationnels (officiers de gendarmerie et commissaires de police), de directeurs d’enquête (inspecteurs de police et gradés de gendarmerie) et de techniciens en identification criminelle (gendarmes et policiers) autour de quatre grands thèmes principaux servant de modules d’instruction : le trafic international de stupéfiants, la découverte de charniers, les catastrophes aériennes, les carambolages et colis piégés. Chaque trinôme est constitué de militaires de la gendarmerie ou de fonctionnaires de police.


L'Ambassadeur de France près le Bénin, Jean Paul Monchau, faisant le revue des troupes



Une formation d’élite

Dispensée depuis 2008, la formation Ujsimp est à la fois unique, originale et ambitieuse. 24 pays africains francophones, anglophones et lusophones sont en effet représentés. Le Cppj a ainsi pour ambition de former des gendarmes et des policiers experts judiciaires qui pourraient être appelés à intervenir au sein de forces « Maintien de la Paix » en qualité de prévôts ou de détachements de police judiciaire.

À la différence des unités combattantes, les Ujsimp se situent davantage dans une logique de pacification et de résolution des conflits. Elles peuvent même, si besoin est, concourir au retour à la paix civile et à l’Etat de Droit dans des zones ayant connu des tensions religieuses, sociales ou ethniques.

À mi-chemin entre les sphères judiciaires et juridiques, les Ujsimp agissent ainsi sur un segment d’activité qui n’est partagé par aucune autre formation militaire tout en répondant aux aspirations de la CEDEAO.

(Ambassade de France près le Bénin)

mercredi 27 mars 2013

Vidéoconférence sur la terre



Les activités humaines participent à 90 % au réchauffement climatique


Le Campus numérique de l’Agence universitaire de la francophone de Cotonou, en collaboration avec le Collège de France a organisé 26 mars 2013 un débat scientifique via vidéoconférence, sur la leçon inaugurale de la chaire développement durable-environnement, énergie, société sur le thème : « La terre et l’environnement observés depuis l’espace ». Animés p       ar Anny Cazenave, chercheur au Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiale (Legos), ces échanges scientifiques ont réuni des professeurs, des chercheurs et des étudiants de la Chaire Unesco de physique, chimie et mathématique appliquée (Cipma) de l’Université d’Abomey-Calavi.

 
Vue partielle des participants entourés des responsables de la Chaire Unesco Cipma/Uac et du directeur du Cnf de Cotonou



C’est à travers la projection de la leçon inaugurale sur le thème : « La terre et l’environnement observés depuis l’espace » de la chercheure au Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiale (Legos),  Anny Cazenave que les géographes, doctorants, professeurs en physique et mathématique appliquée et étudiants du département de Géographie de la Faculté des langues, arts et sciences humaines (Flash)  sont édifiés sur les grandes articulations de ce thème. Dans son exposé, elle a présenté  le mouvement des continents aux échelles du temps géologique, le changement rapide induit par les activités humaines, la forme de la terre au fil des siècles, les principales techniques de mesures des orbites des satellites et l’altimètre spatiale. En démontrant que la terre est un système dynamique complexe, Anny Cazenave a montré  l’apport décisif de l’observation spatiale à l’étude du système Terre et ses évolutions récentes. 


Cette leçon inaugurale a fait place aux échanges via vidéoconférence avec six pays, entre autres, le Bénin, le Cameroun, Madagascar et le Viêt-Nam,  qui ont porté sur la forme de la Terre et sa structure interne, les mouvements tectoniques et les déformations de la croûte terrestre, la dynamique des océans, la hausse du niveau des mers et la fonte des glaces continentales, en réponse au réchauffement climatique et les ressources en eau. L’apport de la télédétection spatiale au suivi de la couverture végétale et des changements d’occupation des sols, à l’optimisation du rendement des cultures, ainsi qu’à la gestion des catastrophes naturelles lors des périodes de crise, sont également abordés.

          Les participants très attentifs lors de la visioconférence


Les participants du Bénin qui ont eu le privilège d’être avec le directeur des recherches de l’Institut pour la recherche et le développement (Ird), Yves du Penhoat, sous la modération du professeur, Norbert Hounkponou, n’ont pas manqué de poser des questions d’éclaircissement sur notre planète. 

 Dans ses réponses, Anny Cazenave a indiqué que les continents sont en mouvement. Elle a expliqué que le réchauffement  climatique modifie de 3 à 4° l’albédo terrestre. En reconnaissant qu’il est possible de calculer la vitesse de la fonte glacière, elle a annoncé qu’il existe des projections de fonte glacière du Grow-land pour les dix prochaines années. La chercheure de Legos, a précisé que le niveau de la mer augmente de 40 à 50 cm. Outre les menaces liées aux activités humaines, la terre est-elle menacée de l’extérieure ? A cette question, elle a répondu que les principales menaces sont  les astéroïdes et aussi les satellites inutilisés qui gravitent autour de la terre. Anny Cazenave  a beaucoup insisté sur le réchauffement climatique qui est lié de 80 à 90 % aux activités humaines comme, l’effet de serre du pétrole et du gaz.