jeudi 28 mars 2013

Sécurité intérieur et maintien de la paix



Les rideaux sont tombés sur le 10e stage

L’ambassade de France au Bénin, Jean-Paul Monchau, a assisté le jeudi 28 mars 2013,  à la clôture du 10e stage de l’Unité judiciaire pour la sécurité intérieure et le maintien de la Paix (Ujsimp) dispensé au Centre de perfectionnement de la police judiciaire (CPPJ) à Porto-Novo.

Une formation transnationale

Durant ce stage, qui s’est déroulé du 4 février au 28 mars, 22 participants, issus de six pays d’Afrique francophone (7 Béninois, 3 Togolais, 3 Burkinabè, 3 Nigériens, 3 Sénégalais, 3 Guinées) ont acquis des connaissances et des savoir-faire techniques complémentaires qui leur permettront d’intervenir dans des domaines divers et variés. Ont ainsi été formés des trinômes nationaux de directeurs opérationnels (officiers de gendarmerie et commissaires de police), de directeurs d’enquête (inspecteurs de police et gradés de gendarmerie) et de techniciens en identification criminelle (gendarmes et policiers) autour de quatre grands thèmes principaux servant de modules d’instruction : le trafic international de stupéfiants, la découverte de charniers, les catastrophes aériennes, les carambolages et colis piégés. Chaque trinôme est constitué de militaires de la gendarmerie ou de fonctionnaires de police.


L'Ambassadeur de France près le Bénin, Jean Paul Monchau, faisant le revue des troupes



Une formation d’élite

Dispensée depuis 2008, la formation Ujsimp est à la fois unique, originale et ambitieuse. 24 pays africains francophones, anglophones et lusophones sont en effet représentés. Le Cppj a ainsi pour ambition de former des gendarmes et des policiers experts judiciaires qui pourraient être appelés à intervenir au sein de forces « Maintien de la Paix » en qualité de prévôts ou de détachements de police judiciaire.

À la différence des unités combattantes, les Ujsimp se situent davantage dans une logique de pacification et de résolution des conflits. Elles peuvent même, si besoin est, concourir au retour à la paix civile et à l’Etat de Droit dans des zones ayant connu des tensions religieuses, sociales ou ethniques.

À mi-chemin entre les sphères judiciaires et juridiques, les Ujsimp agissent ainsi sur un segment d’activité qui n’est partagé par aucune autre formation militaire tout en répondant aux aspirations de la CEDEAO.

(Ambassade de France près le Bénin)

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