Y a-t-il menace de
blocage des examens ?
L’embargo décrété
depuis, le 28 février dernier sur tous les résultats des évaluations scolaires
par le Front d’action des syndicats des trois ordres d’enseignement, laisse
planer des appréhensions sur le bon déroulement des examens de fin d’année qui
s’approchent à grands pas.
La nouvelle méthode
adoptée par le Front d’action des syndicats des trois ordres d’enseignement,
depuis trois mois, semble ne pas présenter
grand danger pour le système éducatif pour que ses responsables reprennent
langue avec les enseignants. Cette guerre silencieuse fait craindre des
représailles sur le bon déroulement des différents examens de fin d’année, puisque
les enseignants restent fermes sur leur position.
En lançant cet embargo,
ils réclament la rétrocession des défalcations opérées sur les salaires des
enseignants pour le compte du mois de février et la jouissance des avantages
contenus dans le décret 2011-505 du 05 août 2011 portant institution d’un
coefficient de revalorisation des indices de traitement des agents de l’Etat.
Les différentes
rencontres et concertations qui ont eu lieu au fort de la crise qui a secouée
l’école béninoise, l’année scolaire dernière, n’ont pas permis de répondre aux revendications des enseignants notamment concernant le
coefficient de revalorisation des indices de traitement des agents de l’Etat, les
défalcations sur salaires pour fait de grève. Ils tiennent dur comme fer, à
jouir également des avantages de la
revalorisation des indices de traitement, au même titre que les autres agents
de l’Etat.
Depuis, le débat sur la question n’a pas
évolué et le gouvernement et syndicats, sont restés campés sur leur position.
Ce qui est inquiétant et doit interpeller les responsables en charge de
l’éducation, car ce sont les mêmes enseignants qui interviennent dans
l’évaluation des candidats aux différents examens. Ayant épuisé toutes les
autres formes de revendications, sans suite, le risque que, cet embargo soit
étendu aux copies des candidats aux
examens est élevé. Il importe donc que
le gouvernement prenne le taureau par les cornes, et évite une telle situation
qui mettra les nerfs des candidats, parents et usagers de l’école béninoise, a
rude épreuve. Il vaut mieux prévenir que guérir.
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