lundi 17 juin 2013

Baccalauréat 2013





Le lancement officiel a eu lieu à Ouaké


Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, François Abiola, a effectué vendredi 14 juin 2013, une descente à la Direction de l’Office du baccalauréat pour s’enquérir des conditions d’organisation de cet examen qui sera officiellement lancé, le 17 juin 2013 à Ouaké dans le département de la Donga.


 « Tout est fin prêt pour le démarrage de la composition écrite du Baccalauréat », c’est en ces termes que le directeur de l’Office du baccalauréat, Alphonse da Silva a rassuré la délégation dirigée  par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, François Abiola. Pour cette année, ils sont 103 050 candidats régulièrement inscrits contre 96 899 candidats l’année passée. Le nombre de filles inscrites est de 32 989 candidates soit 32% de l’effectif total. La série D détient le record des effectifs avec 53 299 candidats, soit 51,72% et, la série E a connu le plus faible effectif avec 24  candidats soit 0,02%. La filière eau et assainissement du Baccalauréat professionnel a un effectif de 74 candidats.



 Le directeur de l'Office du Baccalauréat, Alphonse da Silva ( à gauche) et le ministre de l'Enseignement supérieur, François Abiola

L’augmentation du nombre de candidats a conduit à la création de 7 nouveaux centres faisant passer à 127 le nombre de centre de composition sur toute l’étendue du territoire national. Ceg Malanville, Ceg Ouaké, Collège privé Béthel de Glazoué, collège catholique de Lokossa, Ceg Tchaada, Ceg Epké et le Collège catholique Don Bosco, sont les nouveaux crées. 

En faisant le point des préparatifs au ministre de l’Enseignement supérieur, le directeur de l’Office du baccalauréat, Alphonse da Silva a déclaré que 26 commissions de tri ont été constitués, regroupant des professeurs certifiés et d’universitaires qui ont confectionné les sujets adéquats en conformité avec les programmes en vigueur. « Les sujets étudiés dans les commissions proviennent des propositions de sujets fait par les enseignants. L’examen n’étant pas un concours, les sujets sont à la portée d’un élève moyen », a-t-il rassuré.

Cette année, du fait de l’accroissement des candidats et de l’Approche par compétence (Apc), le directeur de l’Office du baccalauréat a dû seul multiplier plus de 04 millions de feuilles soit 8 400 rames de papiers pendant 3 mois. Il faut préciser que 61 épreuves différentes sont conditionnées pour les épreuves écrites et 45 pour les épreuves pratiques. Alphonse da Silva a déclaré que le conditionnement des épreuves dans les cantines est terminé et ces cantines sont déjà acheminées dans tous les départements. Mieux, il a rappelé que cette année, les photos sont scannées et les listes d’émargement le sont également afin de décourager la fraude et autres substitutions de candidats.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, François Abiola a remercié les enseignants qui ont permis à ce que l’année scolaire soit apaisée. « Ce qui a permis d’éviter un stress supplémentaire pour les candidats. Quelque soit le problème restons intellectuels et humbles, et vous l’avez été », a-t-il reconnu. 

Le ministre François Abiola s’est indigné face aux problèmes récurrents de ceux qui ne déposent pas à temps les dossiers.  «  Il y a trois ans, nous avons pris des mesures radicales en conseil des ministres. Avec l’appui de la direction de l’Office du baccalauréat, nous avons décidé de faire composer ceux qui n’ont pas pu déposer leurs dossiers à temps. Moi, je n’ai jamais pensé qu’en 2013, on aura encore ces cas. C’est devenu de la tricherie. On ne va pas tout le temps faire entorse aux procédures », a-t-il confié. Et d’ajouter : « Notre Baccalauréat a du poids dans le monde aujourd’hui, il ne faut pas que les dérapages fassent qu’il soit douter ».

François Abiola a annoncé qu’il semble qu’il y a des individus qui sont payés pour composer à la place de certains candidats. « Mais, les photos scanner sur les invitations va dissuader ces tricheurs. Il faut rester vigilent. Il ne faut pas que notre rigueur soit une rigueur extrémiste. Il faut rester ferme tout en restant intelligent », a-t-il conclu.

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