Le ministre François Abiola a lancé
les épreuves pratiques
Le ministre de
l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, François Abiola a
lancé, le lundi 3 juin 2013, au lycée technique Coulibaly, les épreuves
pratiques du baccalauréat 2013 pour le compte des séries techniques. C’était en
présence du directeur de l’Office du baccalauréat, Alphonse da Silva.
Message de soutien
suivi de la vérification et de la découverte des sujets, tel est l’exercice
effectué hier, par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche
scientifique, François Abiola, donnant ainsi le top du démarrage des épreuves pratiques pour les séries
techniques. Ce cérémonial est également suivi de la visite de quelques salles
de composition pour constater le bon déroulement de cet examen. Après le Lycée
technique Coulibaly, la délégation ministérielle a mis le cap sur le Lycée
technique de Kpondéhou où elle a également effectué le même exercice de
constatation du bon démarrage des épreuves.
Le baccalauréat
technique a enregistré cette année, pour
la série E, qui est la fabrication mécanique 24 candidats, la série F1, c’est-à-dire la mécanique
générale, 97 candidats, la série F2 : l’électronique 130 candidats, la série F3 : l’électrotechnique
442 candidats, la série F4 c’est-à-dire le génie civil, 1149 candidats, la G1
qui est le secrétariat de direction 1 709 candidats, la G2 : la
comptabilité 7 467 candidats et la série G3 qui est le marketing et action
commerciale 1 143 candidats. Dans la série Eau et assainissement, l’une des récentes,
71 candidats vont à la conquête de leur première diplôme universitaire. Outre
les lycées techniques Coulibaly et de Kpondéhoun, les candidats composent
également à Bohicon et à Don Bosco. Les résultats de cette évaluation de 10 jours seront
comptabilisés avec les notes que les candidats auront à la phase écrite. C’est
la somme de ces types d’évaluation qui déterminera leur admissibilité ou leur
échec.
Dans son intervention,
le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique,
François Abiola, a insisté sur le fait que, les séries techniques sont
indispensables pour le développement du Bénin. Il a rappelé que le Chef de
l’Etat a demandé l’organisation d’un second forum sur l’éducation pour aller
vers le développement. « L’Enseignement technique et la formation
professionnelle doivent être valorisés et nous devons mettre beaucoup l’accent
sur les filières techniques », a-t-il poursuivi. Abondant dans le même
sens, le directeur de l’Office du baccalauréat, Alphonse da Silva, a dit que le
chemin pour atteindre le développement, c’est la technique. « Il faut que nous
nous orientons vers la pratique pour accélérer le développement », a-t-il
renchéri.
En abordant le cas, de
l’une des récentes séries à savoir l’eau et l’assainissement, le ministre
François Abiola a indiqué qu’il s’agit des filières qui peuvent conduire à la
création de beaucoup d’emplois. Selon lui, la vision actuelle du gouvernement
est d’amener les étudiants à avoir des plans d’affaires, après leur diplômes
afin qu’ils puissent s’insérer rapidement sur le marché de l’emploi. Le
professeur certifié de mécanique, Isabelle Kpatinvoh Wadéchédéou, l’une des
surveillantes à cet examen, a plaidé pour que les parents encouragent leurs
enfants à embrasser les filières techniques qui sont très prometteuses.
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