lundi 17 juin 2013

Bon déroulement du baccalauréat 2013 au Bénin






Les partenaires sociaux rassurent


Dans l’organisation du baccalauréat, les partenaires sociaux sont associés pour assurer un bon déroulement de cet examen. Une mesure qui permet d’anticiper sur les éventuelles revendications liées à l’organisation de cet examen qui peut porter entorse aux travaux. Ne voulant pas être un motif supplémentaire de stress pour les candidats, les partenaires sociaux ont pris des engagements, au cours d’une rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Occasion pour la directrice du Centre des œuvres universitaires et scolaires de se pencher sur la question de la gestion du flux des entités. Voici, la teneur de leurs déclarations.



Edmond Dossa, membre de la Coordination nationale des enseignants pour les travaux du baccalauréat (Conetra-Bac)


« Nous apprécions le pragmatisme du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui nous a beaucoup servi. Nous apprécions la manière dont il a amené  le calme dans nos rangs. Ce qui a permis de régulariser ce qui existait. Les acquis ont été préservés. Mais, nous nous verrons pour la suite.  Les réunions que nous avons commencé avec vous depuis le 20 décembre 2010, ont abouti à la régularisation de l’existent, mais les rencontres étaient pour l’amélioration. Nous connaissons l’état des finances de notre pays. Nous souhaiterons que, nous continuions à réfléchir ». 

Raouf Affagnon, membre du Conetra-Bac

« Je  remercie le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour avoir reconnu, les efforts qui sont faits par les enseignants de façon à pouvoir assurer à notre pays, une année scolaire apaisée. Ce n’était pas gagné d’avance. Nous avons eu par césarienne l’existant et nous évoluons surement et progressivement vers les examens.
Par rapport à l’alerte liée aux candidats mercenaires qui se préparent pour atterrir dans les centres de compositions parce qu’ils ont été payé. Les chances qu’ils ont pour réussir leur opération sont très faible, si non, nul. Ils rencontreront sur leur chemin les dispositions précises par l’Office du baccalauréat depuis des années et particulièrement, cette année pour combattre la fraude. Dans ce sens, il y a eu des innovations sur la présentation des convocations ainsi que les fiches d’émargement portent désormais, les photos des candidats. Lorsque les surveillants de salles seront en activités, ils auront toutes les faciliter pour contrôler la présentation physique des candidats qui seront devant eux. Il n’y aura pas de difficultés à dévisager les vrais candidats des faux. Il y aura plus de peur que de mal. L’échec est garanti pour ces candidats mercenaires.
 Sur les conditions d’organisation du Bac, il n’y a pas dévolution budgétaire par rapport aux difficultés liées au déroulement de cet examen. Je souhaiterais vivement que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, soit l’avocat de l’Office du baccalauréat auprès du gouvernement pour négocier une augmentation des dotations budgétaires qui pourront faciliter le travail à tous ceux qui sont impliqués dans l’organisation d’un examen, aussi important que le Bac ».


Eléonore Adékan, directrice du Centre des œuvres universitaires et scolaires (D/Cous)

« La question de la productivité des uns et des autres est une question importante. L’organisation du baccalauréat, est très complexe. Le directeur de l’Office du baccalauréat prend toujours à chaque fois, les dispositions pour rendre la tâche facile aux uns et aux autres, surtout en matière sécuritaire.
Il faut reconnaître que le Bac est toujours un évènement spécifique d’où l’impossibilité de comparer l’édition d’une année à une autre. C’est en cela que, c’est important d’y aller avec professionnalisme et humilité.
Tout ce que nous faisons dans l’organisation du  Bac, c’est pour en tirer leçons et améliorer le système au niveau du supérieur. Nous ne pouvons pas être témoin du nombre qui sort, chaque année, sans avoir à cœur de nouvelles stratégies pour que chacun trouve son chemin.
C’est vrai, les conditions au niveau des œuvres sociales ne sont pas toujours reluisantes pour ce nombre d’étudiants. Par ces temps de pluies, les bus nous lâchent à tout moment. Les questions d’hébergement sont aussi là. De ce fait, il est important que les opérateurs économiques et privés rentrent dans la bataille. Que  Dieu nous aide afin que les enfants qui réussiront au bac, trouvent leur point de chute ».

Fulgéce Afouda,enseignants-syndicaliste de l'université

« Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique va au devant des choses. Avec les 103 050 candidats, vous avez tout de suite, vu le problème que ça pose à la directrice du Cous et tout ce que cela pose comme problème à l’université. Aujourd’hui, depuis le cours primaire ont rêve d’aller à l’université, ce qui nous pose des problèmes de gestion. Les français disent que le baccalauréat est couteux qui pose problème. Les autorités béninoises ont aussi le même discours. Le bac coute excessivement cher en France et au Bénin, ce qui appel des réformes et demande un soutien financier ».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire