Les partenaires sociaux
rassurent
Dans l’organisation du
baccalauréat, les partenaires sociaux sont associés pour assurer un bon
déroulement de cet examen. Une mesure qui permet d’anticiper sur les
éventuelles revendications liées à l’organisation de cet examen qui peut porter
entorse aux travaux. Ne voulant pas être un motif supplémentaire de stress pour
les candidats, les partenaires sociaux ont pris des engagements, au cours d’une
rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche
scientifique. Occasion pour la directrice du Centre des œuvres universitaires
et scolaires de se pencher sur la question de la gestion du flux des entités.
Voici, la teneur de leurs déclarations.
Edmond Dossa, membre de
la Coordination nationale des enseignants pour les travaux du baccalauréat
(Conetra-Bac)
« Nous apprécions
le pragmatisme du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche
scientifique qui nous a beaucoup servi. Nous apprécions la manière dont il a
amené le calme dans nos rangs. Ce qui a
permis de régulariser ce qui existait. Les acquis ont été préservés. Mais, nous
nous verrons pour la suite. Les réunions
que nous avons commencé avec vous depuis le 20 décembre 2010, ont abouti à la
régularisation de l’existent, mais les rencontres étaient pour l’amélioration.
Nous connaissons l’état des finances de notre pays. Nous souhaiterons que, nous
continuions à réfléchir ».
Raouf Affagnon, membre
du Conetra-Bac
« Je remercie le ministre de l’Enseignement
supérieur et de la recherche scientifique pour avoir reconnu, les efforts qui sont
faits par les enseignants de façon à pouvoir assurer à notre pays, une année
scolaire apaisée. Ce n’était pas gagné d’avance. Nous avons eu par césarienne
l’existant et nous évoluons surement et progressivement vers les examens.
Par rapport à l’alerte
liée aux candidats mercenaires qui se préparent pour atterrir dans les centres
de compositions parce qu’ils ont été payé. Les chances qu’ils ont pour réussir
leur opération sont très faible, si non, nul. Ils rencontreront sur leur chemin
les dispositions précises par l’Office du baccalauréat depuis des années et
particulièrement, cette année pour combattre la fraude. Dans ce sens, il y a eu
des innovations sur la présentation des convocations ainsi que les fiches
d’émargement portent désormais, les photos des candidats. Lorsque les
surveillants de salles seront en activités, ils auront toutes les faciliter
pour contrôler la présentation physique des candidats qui seront devant eux. Il
n’y aura pas de difficultés à dévisager les vrais candidats des faux. Il y aura
plus de peur que de mal. L’échec est garanti pour ces candidats mercenaires.
Sur les conditions d’organisation du Bac, il
n’y a pas dévolution budgétaire par rapport aux difficultés liées au
déroulement de cet examen. Je souhaiterais vivement que le ministre de
l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, soit l’avocat de
l’Office du baccalauréat auprès du gouvernement pour négocier une augmentation
des dotations budgétaires qui pourront faciliter le travail à tous ceux qui
sont impliqués dans l’organisation d’un examen, aussi important que le Bac
».
Eléonore Adékan,
directrice du Centre des œuvres universitaires et scolaires (D/Cous)
« La question de
la productivité des uns et des autres est une question importante. L’organisation
du baccalauréat, est très complexe. Le directeur de l’Office du baccalauréat
prend toujours à chaque fois, les dispositions pour rendre la tâche facile aux
uns et aux autres, surtout en matière sécuritaire.
Il faut reconnaître que
le Bac est toujours un évènement spécifique d’où l’impossibilité de comparer
l’édition d’une année à une autre. C’est en cela que, c’est important d’y aller
avec professionnalisme et humilité.
Tout ce que nous
faisons dans l’organisation du Bac,
c’est pour en tirer leçons et améliorer le système au niveau du supérieur. Nous
ne pouvons pas être témoin du nombre qui sort, chaque année, sans avoir à cœur
de nouvelles stratégies pour que chacun trouve son chemin.
C’est vrai, les
conditions au niveau des œuvres sociales ne sont pas toujours reluisantes pour
ce nombre d’étudiants. Par ces temps de pluies, les bus nous lâchent à tout
moment. Les questions d’hébergement sont aussi là. De ce fait, il est important
que les opérateurs économiques et privés rentrent dans la bataille. Que Dieu nous aide afin que les enfants qui
réussiront au bac, trouvent leur point de chute ».
Fulgéce Afouda,enseignants-syndicaliste de l'université
« Le ministre de
l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique va au devant des
choses. Avec les 103 050 candidats, vous avez tout de suite, vu le
problème que ça pose à la directrice du Cous et tout ce que cela pose comme
problème à l’université. Aujourd’hui, depuis le cours primaire ont rêve d’aller
à l’université, ce qui nous pose des problèmes de gestion. Les français disent
que le baccalauréat est couteux qui pose problème. Les autorités béninoises ont
aussi le même discours. Le bac coute excessivement cher en France et au Bénin,
ce qui appel des réformes et demande un soutien financier ».
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