mardi 11 juin 2013

Brevet d'études du premier cycle 2013





Le ministre François Abiola a lancé  les épreuves

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, François Abiola, assumant l’intérim de son collègue de l’Enseignement secondaire, a lancé le lundi 10 juin 2013 , au Ceg Gbégamey, les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle.  Il s’est ensuite rendu  dans les Collèges secondaires Notre Dame des apôtres et Père Aupiais, pour se rentre compte du bon démarrage des épreuves.
                                   Le ministre ouvrant l'enveloppe sensible


C’est par le secrétariat que le ministre de l’Enseignement secondaire, par intérim, François Abiola, accompagné du préfet de l’Atlantique et du Littoral, Placide Azandé, a démarré cette première journée de supervision sur le bon déroulement des épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (Bepc). Les enveloppes, les craies, les fiches de statistiques, les stylos et les feuilles de composition sont stockés dans cette salle. Pôle de concentration c’est à cet endroit que les surveillants reçoivent les dernières consignes avant de rejoindre les salles d’examen. 

                  Le ministre François Abiola distribuant les épreuves aux candidats

Après avoir échangé avec ces surveillants, le ministre a déclaré qu’il y a de sérieuses alertes concernant des individus qui viendraient composer à la place d’autres candidats. Il a indiqué que pour le baccalauréat, le problème est réglé avec les photos qui sont mises sur les convocations des candidats. « Soyez vigilants. Si vous avez des doutes sur l’identité de quelqu’un, rapprochez-vous immédiatement du Chef centre. Il faut tout faire pour enlever de la tête des enfants, la facilité à travers la tricherie », a-t-il fait observer. Après avoir remonté le moral aux 906 candidats du collège d’enseignement général de Gbégamey, François Abiola a ouvert l’enveloppe sensible contenant la première épreuve de ce deuxième examen scolaire national de l’année. Il s’agit de l’expression écrite d’une durée de deux heures.

La délégation ministérielle a, ensuite, mis le cap sur le Collège secondaire Notre Dame des Apôtres où 704 candidats planchent. Dans ce collège, c’est la salle N°7 qui a eu le privilège de recevoir les conseils du ministre et sa suite. La sérénité et la confiance s’y lisaient sur  les visages des candidats. Ils sont 30 candidats à  composer  dans cette salle dont 6 garçons. La directrice du Collège, Julie Chantal Alakpa  a fait le point de la situation à la délégation. Elle en était là, lorsque la sirène a retenti. Il est 8h30 mn. Le ministre a alors distribué les épreuves aux candidats. Le secrétaire général du ministère de l’Enseignement secondaire, Fructueux Aho l’a secondé dans cet exercice afin de permettre à tous les candidats d’avoir les épreuves au même moment. « Je vous souhaite bonne chance » a lâché François Abiola, avant de quitter les candidats du Collège Notre Dame des Apôtres. 

Le cap est ensuite mis sur le Collège Père Aupiais de Cotonou. Ici, ce sont 930 candidats qui planchent dans 31 salles. Le silence règne en maître dans ce centre. En accueillant la délégation ministérielle, le directeur du collège, le Père Jean-Eric Djibozo, a échangé avec les autorités avant de leur faire visiter deux salles de composition.
A l’issue de cette mission de supervision, le ministre de l’Enseignement secondaire, par intérim, François Abiola a exprimé sa satisfaction. « Le Ceg Gbégamey, les Collèges Notre Dame et Père Aupiais,  a-t-il indiqué, ont formé beaucoup de cadres. Ce sont des collèges très sérieux ».  « Nous souhaitons que ce sérieux contamine tous les établissements d’enseignement secondaire de notre pays », a-t-il ajouté. 

De l’avis de l’un des membres du Syndicat national des professeurs permanents et contractuels du Bénin (Synapec), Thierry Dovonou,  tout se déroulera bien. « Il y a des périodes où il ne faut pas dire certaine chose. Nous sommes des psychologues et nous avons été formés pour bien encadrer les enfants. Depuis quatre jours, nous avons adopté une position  pour nos enfants, pas pour le gouvernement. C’est pour le Bénin afin que les enfants puissent aller aux examens, dans la sérénité et dans la paix », a-t-il indiqué.

Il faut rappeler que ce sont 181 643 candidats qui sont évalués dans 235 centres de composition, depuis hier, et ce durant trois jours, pour la phase écrite du Brevet d’études du premier cycle (Bepc).

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