Les candidats sereins malgré
l’enjeu
Le Baccalauréat,
session de juin 2013, a effectivement démarré le lundi 17 juin 2013, sur toute
l’étendue du territoire national. Un tour dans les collèges clés du département
de l’Atlantique avec le secrétaire général du ministère de l’Enseignement
supérieur et de la recherche scientifique, Adolphe Topanou, a permis de
constater non seulement le bon démarrage des épreuves, mais aussi de noter une
certaine sérénité des candidats.
Il sonnait environ 7
heures, devant le Collège d’enseignement général Bertrand Dagnon ou le Ceg 1 de
Ouidah, il y a l’affluence des grands jours. La fine pluie qui arrosait la
ville n’a pas empêché les parents qui sont venus soutenir leurs enfants à
s’acquitter de leur devoir moral. Certains candidats ont pris la peine de
déjeuner avant d’entrer en salle. « Dieu vous accompagnera, mes enfants !»
lance une vieille dame, postée à l’entrée du centre de composition, à des candidats.
Dans la cour du centre,
les candidats très relaxes devisent sur tout et de rien. Ce sont apparemment
ceux qui composent dans leur établissement. D’autres candidats s’affairent à
trouver leur salle de composition. Ceux qui ont déjà passé cette étape attendent
patiemment et dans un silence inouï que l’heure fatidique sonne.
C’est dans cette
ambiance que la délégation du ministère
de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique conduite par son
secrétaire général, Adolphe Topanou avec le préfet des départements de l’Atlantique
et du Littoral, Placide Azandé, a effectué une descente dans ce centre de Ouidah.
Ils ont visité en premier lieu, le secrétariat où ils ont échangé avec les
surveillants de salles qui recevaient les dernières consignes. Ici, sur la
table principale, des enveloppes de ramassage des feuilles de composition, des
lames, des stylobilles rouges, des pots de colle, une boîte de craie et des
scotchs sont bien disposés. En somme, tout le matériel dont ont besoin les
surveillants pour la réussite de leur mission. Adolphe Topanou n’a pas manqué
de les appeler à la rigueur et à la compréhension. Et d’ajouter : « Éviter
de traumatiser les candidats ».
Dans la foulée, un
surveillant vient de retrouver dans la cour, la Carte d’identité d’une
candidate. Rapidement, superviseur, chef centre et surveillants se sont
concertés sur la conduite à tenir. La
décision est prise. A l’aide d’un mégaphone, elle est appelée. La candidate
vient de rentrer en possession de sa carte, avec le sourire et rassurée.
Lorsque la sirène annonçant
le démarrage des épreuves a sonné, la délégation a choisi la salle n°10 où
composent 30 candidats pour lancer les épreuves, après le cérémonial de
vérification des enveloppes. Les épreuves écrites ont démarré avec le français.
Le sujet porte sur la corruption. Après cet
exercice, la délégation a visité deux autres salles de composition avant de mettre le cap sur le Ceg
2 de Ouidah où planchent 860 candidats et le Ceg de Pahou où sont évalués 618 autres.
« L’excellence est légendaire à Ouidah. Nous voulons que le premier du
Baccalauréat 2013 sorte de Ouidah », a indiqué le maire, Sévérin Adjovi,
pour encourager les candidats. Dans la commune d’Abomey-Calavi, ce sont les
candidats du Ceg 2 de cette localité et
le collège privé le Faucon avec 910 candidats, qui ont reçu le soutien de la
délégation.
A l’issue de cette
tournée de supervision dans l’Atlantique, le secrétaire général du ministère de
l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adolphe Topanou, a
déclaré qu’il a beaucoup apprécié la sérénité des candidats dans tous les
centres visités. « Notre grand souhait est que les candidats réussissent
massivement, comme eux-mêmes l’ont souhaité. Nous leur avons déconseillé la
tricherie. Nous souhaitons également que le reste des épreuves se déroule dans
de bonnes conditions », a-t-il confié.
Il faut rappeler que
dans le département de l’Atlantique, 19 011 candidats sont évalués, dont 7
084 candidates ; et dans le
Littoral, ils sont 19 178 candidats dont 8 103 candidates.
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