Diplomates et
universitaires se penchent sur la question
L’Université
d’Abomey-Calavi, a servi de cadre, le jeudi 20 juin 2013, à l’organisation
d’une table-ronde sur la mobilité interuniversitaire pour l’intégration
sous-régionale. La troisième table-ronde de la 3ème édition des
journées de la coopération interuniversitaire, a permis aux diplomates et
universitaires de se pencher sur la question.
La question de la
mobilité a retenu durant des heures, l’attention des participants à cette
table-ronde organisée au profit la communauté universitaire d’Abomey-Calavi. La
mobilité via la coopération a été disséquée par les panélistes de cette
table-ronde. L’importance du système Licence-Master-Doctorat dans la mobilité
interuniversitaire n’a pas été occultée. Un système qui permet de mettre ensemble, ce qu’on a de
commun avec les autres universités. Pour le recteur de l’Université
d’Abomey-Calavi, Brice Augustin Sinsin, les diplômes délivrés aux étudiants doivent
leur permettre de changer de position géographique. « La mobilité permet
de justifier les différents crédits de formation que vous avez reçu. Et les
programmes favorisent également la mobilité », a-t-il adressé aux
étudiants. Tout en reconnaissant que la mobilité s’applique également aux
enseignants, il a reconnu que toutes les universités du monde ne sont pas au
même niveau de technologie.
Les étudiants suivant les explications des panélistes
Selon le représentant
du ministère des Affaires étrangères, Benoît Adékambi, dans son ministère, la
coopération interuniversitaire est classée au même titre que la coopération
décentralisée. Profitant de cette occasion,
il a déploré le fait que les ambassades ainsi que les structures de son
ministère ne sont pas suffisamment utilisées, car les enseignants et les
étudiants, préfèrent négocier directement avec les partenaires. « On
pourrait être plus productif en travaillant ensemble », a-t-il ajouté. «
Aucune intégration ne peut se faire sans les universitaires », a laissé
entendre le secrétaire général de l’Uac, Léon Bio Bigou.
En présentant son
institution, le directeur de l’Agence universitaire de la francophonie au
Bénin, Abdoulaye Salifou a déclaré que, depuis 50 ans, l’Auf offre toute forme
de mobilité aux étudiants ainsi qu’aux enseignants. Il n’a pas manqué de faire
observé que l’éducation et l’enseignement supérieur constituent des facteurs
déterminants pour la croissance d’un pays.
Le vice-recteur de
l’Uac, Souaïbou Farougou a peint aux
étudiants, le dispositif mise en place par l’équipe rectorale pour leur
faciliter la mobilité. Venu apporter son appui à cette table-ronde, l’ancien
recteur de l’Uac, Issifou Takpara a
plaidé pour que la coopération soit au service de la qualité dans les centres
universitaires. « La coopération est importante pour les centres
universitaires », a-t-il conclu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire