vendredi 21 juin 2013

Mobilité interuniversitaire pour l'intégration sous-érgionale




 
Diplomates et universitaires se penchent sur la question



L’Université d’Abomey-Calavi, a servi de cadre, le jeudi 20 juin 2013, à l’organisation d’une table-ronde sur la mobilité interuniversitaire pour l’intégration sous-régionale. La troisième table-ronde de la 3ème édition des journées de la coopération interuniversitaire, a permis aux diplomates et universitaires de se pencher sur la question.


La question de la mobilité a retenu durant des heures, l’attention des participants à cette table-ronde organisée au profit la communauté universitaire d’Abomey-Calavi. La mobilité via la coopération a été disséquée par les panélistes de cette table-ronde. L’importance du système Licence-Master-Doctorat dans la mobilité interuniversitaire n’a pas été occultée. Un système qui  permet de mettre ensemble, ce qu’on a de commun avec les autres universités. Pour le recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, Brice Augustin Sinsin, les diplômes délivrés aux étudiants doivent leur permettre de changer de position géographique. « La mobilité permet de justifier les différents crédits de formation que vous avez reçu. Et les programmes favorisent également la mobilité », a-t-il adressé aux étudiants. Tout en reconnaissant que la mobilité s’applique également aux enseignants, il a reconnu que toutes les universités du monde ne sont pas au même niveau de technologie.

 Les étudiants suivant les explications des panélistes

Selon le représentant du ministère des Affaires étrangères, Benoît Adékambi, dans son ministère, la coopération interuniversitaire est classée au même titre que la coopération décentralisée. Profitant de  cette occasion, il a déploré le fait que les ambassades ainsi que les structures de son ministère ne sont pas suffisamment utilisées, car les enseignants et les étudiants, préfèrent négocier directement avec les partenaires. « On pourrait être plus productif en travaillant ensemble », a-t-il ajouté. « Aucune intégration ne peut se faire sans les universitaires », a laissé entendre le secrétaire général de l’Uac, Léon Bio Bigou.

En présentant son institution, le directeur de l’Agence universitaire de la francophonie au Bénin, Abdoulaye Salifou a déclaré que, depuis 50 ans, l’Auf offre toute forme de mobilité aux étudiants ainsi qu’aux enseignants. Il n’a pas manqué de faire observé que l’éducation et l’enseignement supérieur constituent des facteurs déterminants pour la croissance d’un pays.

Le vice-recteur de l’Uac, Souaïbou Farougou  a peint aux étudiants, le dispositif mise en place par l’équipe rectorale pour leur faciliter la mobilité. Venu apporter son appui à cette table-ronde, l’ancien recteur de l’Uac, Issifou Takpara  a plaidé pour que la coopération soit au service de la qualité dans les centres universitaires. « La coopération est importante pour les centres universitaires », a-t-il conclu.

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